lundi 17 novembre 2008

Lettres de Charlou le Bidouille aux petits lapins.

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Salut les lapins !






Moi, je m’appelle Charlou pour mes papiers de mon identité mais on dit Charlou le Bidouille.
Charlou le Bidouille, c’est mon nom pour les câlins, c’est à dire pour tous les jours de ma vie.


Enfin presque ! Quand j’entends "Charlou" avec une grosse voix grondeuse comme l'orage, ça veut dire que je suis en train de faire une grosse bêtise du genre de déchirer un papier qu’il fallait pas ou voler quelque chose qui se mange à l’heure où on ne mange pas.



Moi, je ne comprends pas qu’on ne mange pas tout le temps.
J’ai un Papounet et une Mamounette qui m’ont adopté. Cela veut dire qu’ils se sont adaptés à ma personnalité. Ce sont des humains mais ils sont très gentils malgré tout.




Pensez donc, ils aimaient les chats. Et les chats ne sont pas des êtres obéissants, ni agréables à vivre Alors que moi, c’est un vrai plaisir de vivre avec moi. Papounet et Mamounette n’ont jamais essayé de me dresser. D’ailleurs, je ne sais pas ce que cela veut dire. Mais j’entends d’autres humains le dire à mon Papounet : «Vous devriez le dresser. C’est un chien pas un chat !» J’en ai donc déduit dans le dedans de ma tête que «dresser» cela voulait dire «apprendre à obéir même si on ne comprend pas pourquoi».


Je ne suis pas dressé, j’ai donc gardé toutes mes qualités et aussi mes défauts qui font mon charme irrésistible.



Alors vous les lapins, vous êtes aussi des humains mais de petits humains. Je vous vois quand je me promène. Vous sortez d’une grande bâtisse qui s’appelle «école». C’est là que vous apprenez des choses comme lire des livres. A la sortie de l’école, il y a des grandes personnes comme Mamounette et quand elles vous voient, elles s’écrient : «Mon lapin !»



J’en ai donc déduit que les petites personnes du genre humain sont des lapins. Moi, les lapins, je les voyais avec des grandes oreilles comme les lapins de la forêt ou du clapier du voisin. Il y a donc deux sortes de lapins. Vous, les petites personnes et les lapins qui me donnent envie de leur courir derrière.



A vous les petites personnes, les lapins, (et aussi aux grandes personnes qui ont gardé leur côté "lapin", j’ai donc décidé de vous écrire des lettres de ma vie. Pour que vous me compreniez. Pour partager mes aventures extraordinaires que les grandes personnes ne peuvent pas toujours comprendre de mon point de vue. Même mon Papounet et ma Mamounette. En devenant de grandes personnes, les lapins que vous êtes, deviennent très raisonnables et oublient beaucoup des choses de la vie qui sont intéressantes.



Mamounette me donne un coup de main pour vous écrire. Parce que mes pattes appuient sur trop de touches en même temps sur l’ordinateur. Et les stylos, je les ronge comme des os. Mamounette comprend très bien ce que je lui dicte. Enfin, presque tous les jours...

Quand elle oublie qu’elle est une grande personne et qu’elle retrouve son côté «lapin».


Les grandes personnes ne se rendent pas compte, -même Papounet et Mamounette qui ont dont gardé un côté «lapin» dans le dedans de leur tête»- que c’est très difficile d’être sage.
Moi, j’ai essayé d’être sage comme un image. Alors, j’ai mangé le journal qui donne le programme des images de la boîte à images qui est dans le séjour. Et bien, c’était une grosse bêtise.

Bon, je vous raconterai d’autres histoires de ma vie dans une autre lettre. Là, nous avons fait connaissance. Je suis votre copain, Charlou, le Bidouille et vous êtes les lapins.

Salut les lapins !
PS : Je m’en vais regarder par ma fenêtre préférée de la maison, si je ne vous vois pas...




Muriyat

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