mardi 9 décembre 2008

"Les âmes vagabondes" de Stephenie Meyer, idéale introduction à la science-fiction



Stephenie Meyer, cela fait un moment que j'en entends parler, à tel point que je n'osais m'attaquer à la série " Fascination".
Là, pas de problème, sur la grille de la bibliothèque intercommunale des Monts et Vallées de Saint Nicolas d'Aliermont, je suis la première à m'emparer de celui-ci.
D'abord, il y a la couverture, une petite réussite que cet oeil qui vous regarde si intensément qu'il vous appelle. Et puis le titre "Les âmes vagabondes". Je n'avais aucune idée de ce dont quoi il s'agissait.
Une fois le livre en main, j'ai eu une hésitation. La quatrième de couverture suggérait une histoire de science-fiction. J'adore la science-fiction et je déteste qu'on l'utilise à mauvais escient. C'est à dire qu'on s'empare du genre pour me faire gaver une histoire banale bien souvent avec lourdeur.
Je risque l'aventure et le soir même, sous la couette, alors que la froidure serre les boulons, j'entre dans le livre à pas menu...
Très vite, je suis en pleine dévoration des mots. Je me retrouve dans la situation dans laquelle j'étais en tant que lectrice il y a une trentaine d'années, après une expérience détestable en science-fiction, je ne voulais plus en lire une seule page. Et c'est Kate Wilhelm avec "Hier, les oiseaux" et une histoire de clonage, qui m'avait apprivoisée pour qu'au bout du compte, je me passionne pour le genre.
Là, avec Stephenie Meyer, je retrouve cet enchantement. Bien sûr, je suis plus difficile à contenter maintenant et je vois les quelques insuffisances pour une lectrice chevronnée du genre SF. Mais quand même, Stephenie Meyer a un vrai talent de raconteuse, de narratrice d'histoire. Elle met du coeur à l'ouvrage. Et on se laisse happer.
L'histoire est simple, des créatures parasites ont besoin d'un corps pour exister physiquement. Elles s'appelles des âmes. Elles parasitent leurs hôtes sans violence. Mais il n'empêche que c'est un parasitage. Quelques humains se rebellent. D'autres déjà parasités se rebellent de l'intérieur. C'est à dire que le corps est en lutte contre l'âme qui en a le contrôle.
De là, on ouvre le café philosophique pour discuter de ce qu'est une âme, qu'est ce que l'humanité, son devenir, l'écologie, la violence, l'amour, ce qui constitue une famille.
Autant de pistes de réflexion qu'on appréhende avec le plaisir de lire en supplément.
Je conseille vivement cette lecture à tous ceux et celles qui disent : de la science-fiction, moi, jamais ! Ce sera peut être leur première lecture du genre et l'envie d'en lire d'autres.
Ne serait ce que pour le simple plaisir de lire. De plus Stephenie Meyer a le talent d'écrire pour tous, les adolescents et les adultes et c'est si rare de pouvoir partager le plaisir de lire entre les générations.
A lire absolument...
Channe

Muriyat

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