mercredi 10 décembre 2008

Chroniques de Juste Drôle : La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme !



Un petit livre à lire, publié par Amnesty International et illustré par FOLON dans la collection Folio de Gallimard.
On en parle souvent, mais qui se donne la peine de lire les 30 articles de cette déclaration de savoir-vivre des êtres humains de la planète terre.
Je l'aime ce livre! Il devrait faire partie de toutes les bibliothèques. C'est l'un des rares livres qui ait une dimension planétaire.
A l'échelle de l'humain.
Et il remet les pendules à l'heure de la solidarité internationale, en dépit des égoïsmes et des mesquineries patriotiques.
A l'heure de l'Europe, les horizons des français s'élargissent, mais pourquoi n'apprend-on pas d'abord qu'on est terrien au sein d'une galaxie...
Vue d'en haut, elle est bien petite notre planète bleue, alors les frontières, les murs de haines, les différences, la notion de patrie, est-ce que cela veut encore dire quelque chose ?
La notion de patrie, ce n'est rien de plus que l'endroit où nous avons nos racines culturelles, la source de nos rêves ...
Nous sommes nés­ quelque part, au gré du hasard, la faim ou la société de consommation? Mais qui a créé cette différence sinon l'homme, un animal doué de réflexions qui ne le mènent guère plus loin que la notion de territoire (comme un matou, mais sans l'élégance !), une notion si étriquée, si ridicule au regard des étoiles. Une notion qui pousse l'homme à marcher au pas des musiques militaires au nom d'un Dieu, d'un principe, d'un privilège. Et tout cela à seule fin d'enrichir les marchands de canons ! .
La seule guerre qui vaille la peine d'être entreprise, c'est la lutte contre la faim et l'ennui. Et la lecture de cette déclaration nous rappelle que l'homme n'a pas que des droits, mais aussi des devoirs qui découlent logiquement de ces droits.
Nous vivons en état d'urgence, sans le savoir vraiment, sans le désir de le savoir. La planète terre crève par manque d'ozone et s'empoisonne jour après jour sous les pesticides, les acides qui rongent l'espérance de nos vies. Les Chefs d'Etat parlent beaucoup de cette déclaration des Droits de l'homme mais ils gèrent la survie des hommes tandis que le cours du dollar taxe nos vies et réduit nos rêves à la dimension des écrans gris des téléviseurs jusqu'au prochain tirage du loto.
Ailleurs, mais c'est si loin, des hommes crèvent, le, ventre gonflé par la faim. Les autres, crèvent dans leurs têtes, d'ennui.
Même les Dieux ne sont pas innocents, ils divisent les humains au lieu de les unir et au nom de l'amour, ils cernent la vie d'une barrière de péchés. A qui la faute? A qui se fier? Sinon espérer en l'homme et lutter pour l'application de cette Déclaration des Droits de l'homme comme un rêve à réaliser.
En lisant cette déclaration, on peut retrouver un peu de foi en l'homme Car c'est l'homme qui détient la solution de ses problèmes. Nous sommes tous responsable­, surtout de notre silence. Et tant qu'il y aura un être humain pour s'émouvoir d'une injustice, on peut espérer en la vie, en attendant!

Boris Vian: " Un jour, il y aura autre chose que le jour ... ".
Lire cette déclaration de bout en bout, c’est comme un coup de pied quelque part, ça vous secoue les états d'âme. Et ça provoque le désir d'aller un peu plus loin que soi, vers les autres.
J’ai écrit ce papier en 89 et je n’ai pas de mots à retirer. Sinon de l’amertume en plus tant il y a encore de chemin à parcourir. Tous les mots de ce petit livre reste encore un rêve pour une grande partie de l’humanité.





Muriyat

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Mots chuchotés